Vente: "Touche pas à mon dimanche 24 décembre !"

Migros vide le dimanche d'ouverture de Noël (2016)

Cette année, le 24 décembre tombe un dimanche. La Loi sur les horaires d’ouverture des magasins permet d’ouvrir un dimanche par année. Il incombe au Conseil d’Etat neuchâtelois d’en fixer la date. Le personnel de la vente lui demande de ne pas autoriser cette ouverture dominicale la veille de Noël. Travailler un dimanche par année, d’accord, le veille de Noël c’est exclu !

Afin de profiter de l'opportunité rare d'enfin passer une veille de Noël en famille gracieusement offerte par le calendrier, les vendeuses et vendeurs du Groupe de Travail Vente Unia, prennent les devants et remettent ce jour au Conseil d'Etat :

  • Une prise de position du GTVUnia
  • Un cadeau contenant les sacrifices demandés au vendeurs
  • Une lettre au Père Noël que le Conseiller d'Etat pourra transmettre
  • Une opposition formelle du syndicat

Le Groupe de Travail Vente Unia (GTVUnia) s'est formé en septembre 2015 pour se battre contre l'extension des horaires d'ouvertures des magasins à 20h en Suisse (LOMag). Le GTVUnia a alors entamé une précampagne en menant plusieurs actions, notamment auprès des Conseillers neuchâtelois nationaux et aux Etats jusqu'à ce que la LOMag ait été enterrée par les Chambres fédérales en juin 2016. En parallèle, le GTVUnia a participé activement au renouvellement de la Convention collective de travail neuchâteloise du commerce de détail de janvier à juin 2016. Suite de quoi il a décidé de continuer des activités syndicales en veillant à la préservation des droits acquis dans la vente et en se tenant prêt à se positionner contre les attaques trop récurrentes des conditions de travail.

Veille de Noël non travaillée

Avec les accords conventionnels entrés en vigueur en avril 2014, le personnel de la vente n'a que trop rarement deux jours consécutifs de congé pour les fêtes de Noël. C'est pourquoi, au nom des vendeuses et vendeurs du canton, le GTVUnia, représenté par le Syndicat Unia, s'oppose formellement à ce que le dimanche 24 décembre soit un jour travaillé. Il demande au Conseil d'Etat de ne pas fixer - au sens de l'art.2a LHOCom - l'ouverture dominicale le 24 décembre 2017.