Industrie horlogère et microtechnique à Neuchâtel
Les salaires minimums doivent augmenter !
Des négociations sur les salaires minimums dans l’horlogerie ont débuté au début de cette année, mais sont suspendues dans plusieurs régions. En attendant leur reprise, Unia lance un grand sondage auprès des employé-e-s de l’horlogerie.
Le pouvoir d’achat des salarié-e-s est en baisse constante. Le coût de la vie augmente. De plus, le rythme de travail et le stress s’intensifient d’année en année. Les travailleuses et travailleurs de l’horlogerie font des sacrifices et doivent être de plus en plus flexibles. Conséquence : la productivité explose, les exportations augmentent. Pourquoi, dans ce contexte, les salaires stagnent-ils ? Pour Unia, c’est clair : la branche horlogère a redémarré. Les salaires minimaux et réels doivent donc augmenter .
Les négociations s’enlisent
Dans les négociations menées depuis le début de cette année, les employeurs ne proposent que la compensation du renchérissement, ou rien du tout ! C’est tout à fait inacceptable pour les salarié-e-s de l’horlogerie. Nous sommes donc dans une situation de blocage.
Un sondage auprès des salarié-e-s
Les employeurs prétendent que chaque entreprise propose un salaire supérieur au salaire minimum. Ce n’est pas ce que nous constatons. Pour en avoir le coeur net, Unia lance un sondage auprès des salarié-e-s de l’horlogerie. Vous pouvez le retrouver dès aujourd’hui sous : www.unia.ch/sondage-horlogerie
La nouvelle CCT est encore plus moderne, sociale et protectrice: un bon outil pour affronter les défis à venir.
Unia est le syndicat de l’industrie horlogère et microtechnique. Dans le canton, 80% des presque 200 entreprises de la branche sont conventionnées. Quasiment la moitié des membres d'Unia Neuchâtel travaillent dans l’horlogerie.
Des membres d’Unia sont présents dans de nombreuses commissions d’entreprises du canton. Quant au Comité industrie, présidé par Christian Weber, il est le plus vivant de Suisse: on lui doit beaucoup de propositions d’améliorations des conditions de travail pendant les négociations de la CCT.
Cette forte présence syndicale dans les entreprises a permis d’améliorer de nombreux aspects des CCT, comme les salaires minimums, la retraite anticipée ou la participation patronale aux primes de caisse maladie.
La nouvelle CCT 2017-21: plus moderne, sociale et protectrice
Plus moderne: parce qu'à la pointe sur le plan suisse, elle améliore la conciliation entre travail et famille:
- 18 semaines de congé maternité payées à 100% pour les femmes qui reprennent une activité et 16 semaines payées à 100% pour celles qui arrêtent
- Congé paternité de 5 jours pour le premier enfant et de 10 jours pour le deuxième
Plus sociale: parce que les bas revenus en profitent particulièrement:
- La part patronale à l’assurance maladie augmente de 15 francs par mois (+10%), à 175 francs .
- Environ 7700 allocations pour enfants supplémentaires seront versées.
Plus protectrice: parce que la lutte contre le dumping salarial est renforcée:
- Les salarié-e-s fixes et temporaires profitent tous d’une meilleure protection du niveau des salaires.
- Plus personne ne peut être engagé en dessous des minimums prévus dans la CCT.
Ces bonnes conditions de travail ne tombent pas du ciel: devenez membre d’Unia!
Un pécule pour la retraite avec Prévhor
Chaque syndiqué-e d’Unia des entreprises horlogères sous CCT touche chaque année un « bon Prévhor » d’une valeur de 400 à 500 francs. Accumulés, ils formeront un capital important au moment de la cessation de l’activité lucrative.
Unia est aussi là en cas de coup dur
Ces deux dernières années, la région a connu une série noire dans des entreprises horlogères et ses sous-traitants. Grâce à la mobilisation des salarié(e)s avec Unia, des dizaines d’emplois ont toutefois pu être sauvés. Unia a aussi assisté les salarié(e)s pour négocier de bons plans sociaux afin d'atténuer les conséquences des licenciements qui ne pouvaient être évités.